Sur un fil
bien trop vite s'écoule avril
emportant toute ma pensée
malgré les belles matinées
je ne peux renouer le fil
15/04/11 - ©dh
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bien trop vite s'écoule avril
emportant toute ma pensée
malgré les belles matinées
je ne peux renouer le fil
15/04/11 - ©dh
ô toi souffle encore
toi qui sauva le Japon
ô Kamikaze
16/03/11 - ©dh
Il convient de lire Kamikaze : Kamikazé
main caressante
tremblant sur la peau satin
un timide aveu
10/03/11 - ©dh
Rien ne va plus au pays du Bois Joli. Le manège enchanté a cessé de tourner. On a retrouvé la petite Margot assassinée après avoir été violée. Les soupçons se portent sur Ambroise le gastéropode qui a disparu. Des traces baveuses sur la victime semblent l’accabler. Pollux, le limier anglais, garde son flegme et se lance sur la piste du criminel. Son enquête l’emmène de surprise en surprise. Zébulon, le transporteur magique, devenu alcoolique déprime, le ressort cassé. Azalée la vache, rente garantie des plus grands psychiatres patentés, essaye de positiver en s’évitant de faire un fromage. Flappy le lapin, grand consommateur d’herbe qui a, depuis bien longtemps, cessé d’en manger pour la fumer, se cache chez lui, terrorisé. A la suite de ce crime, d’anciens méfaits, non-élucidés et tous aussi sordides, remontent à la surface. Ambroise serait-il le responsable de tout cela... hep, hep, hep... tournicoti, tournicoton...
Les Impromptus nous dévoilent, avec leur premier roman “Les crimes de l’escargot”, la face cachée du Manège enchanté, grand succès des sixties. Ils nous entraînent, avec ce thriller haletant, dans les coulisses d’un monde qui se voulait lisse et rose mais qui se révèle finalement noir... terrifiant. Un livre pour ceux qui veulent couper définitivement le cordon qui les rattache à leur tendre enfance.
01/03/11 - ©dh
Photo sous licence Creative Commons, d'après FlickR - Montage aléatoire généré par le site "untitre" d'Omer Pesquer.
- Regarde petit dragon et dis-moi ce que tu vois ?
- Des poissons rouges, Maître.
- Mais encore ?
- Un conglomérat de poissons rouges dans une pièce d'eau et le reflet de la toiture du temple, vénérable Maître.
- Regarde bien, regarde bien...
- Mais Maître, que peut-il y avoir d'autre ?
- Derrière les apparences, petit dragon, derrière les apparences... Calme ta pensée et observe bien.
- Oui Maître.
...
- Et maintenant petit dragon ?
- Maître, j'ai suivi vos conseils. J'ai regardé tant et tant que je ne voyais plus les poissons, ni le reflet du temple mais... mon reflet. C'était l'image pitoyable de votre serviteur qui cherchait à comprendre.
- C'est bien petit dragon, je vois que tu es sur la bonne voie...
22/02/11 - ©dh
Crédit photo : L'Arpenteur d'étoiles
sur la Voie lactée
tourne une belle ronde bleue
tourne et tourne encor
08/02/11 - ©dh
Ces mots jetés dans les eaux boueuses du fleuve, rejoignent ensemble cette mer qui, tout à la fois, nous sépare et nous unit. Au loin, là-bas, sur l’autre rivage, sur cette terre où naquit Hannibal, s’éleve une lueur terrible. Allumée par un désespéré de la vie, elle est ce phare qui guide les opprimés vers leur affranchissement.
lueur sinistre
aux rives de Carthage
ton nom : liberté
24/01/11 - ©dh
Pas un cri, un murmure ou un souffle. Les images défilent, muettes. C’est à peine si le bruit sourd du roulement des boggies me parvient aux oreilles. D’imperceptibles secousses agitent mon corps à intervalles réguliers, trahissant le mouvement.
Au dehors, l’aube glacée à la lumière incertaine nous livre une brume dévorante. Des paquets de ouate se décollent avec peine du sol et tentent vainement de s’accrocher à tout ce qui n’est pas encore totalement recouvert. Le blanc manteau neigeux s’étale à perte de vue et se salit des estafilades grisâtres du corps des arbres rescapés, sursitaires résignés à l’étouffement programmé.
Au milieu de cette vision apaisée de lendemain de fin du Monde, un étang s’étale tel un joyau sombre posé sur une hermine. Son corps, grande tache gris anthracite aux contours bien nets, se livre sans retenue au regard des voyageurs. Ce qui doit être son miroir est si foncé et mat, qu’aucun reflet ne parvient à s’y accrocher. Vison rare d’une atmosphère flottant dans l’irréel. Ailleurs, tout alentour, ne règne que le blanc. Un blanc sans partage. Je suis muet devant tant de majesté et les mots me manquent. Sans aucun doute, les six que possèdent les Inuits pour distinguer les différentes nuances de blanc.
Le train se faufile doucement, continuant son chemin...
06/12/10 - ©dh
de mon cœur au tien
il est beau ce voyage
de mon corps au tien
28/10/10 - ©dh
en moi, bien au chaud
l'enfant nez rouge et doigts gourds
des hivers passés
26/10/10 - ©dh
à l'appel du froid
le vert cède à la rouille
se freutrent les pas
14/10/10 - ©dh
ricoche la pluie
sur les durs pavés luisants
je ne la plains pas
28/09/10 - ©dh