Haiku 131 - la peau de l'ours
ours blanc, brun ou noir
si ta peau sent la chaussette
c'est carpette diem
23/10/14 - ©dh
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ours blanc, brun ou noir
si ta peau sent la chaussette
c'est carpette diem
23/10/14 - ©dh
je suis peu de chose
moi la poussière d'étoile
allez du balai !
13/10/14 - ©dh
humées, aimées
rejetées, détestées
elles se sont enfuies
et reviennent aujourd’hui
se brouillant, se mêlant
s’emmêlant, se fusionnant
d’un lieu, d’une fleur
d’une émotion, d’une peur
de ce continuum de perditions
s’envole le frêle papillon
d’un bref éclair de lucidité
bien trop vite emporté
prisonnier de l’inextricable
me voilà totalement incapable
de faire épouser ces fragrances
à mon monde en partance
et à mes côtés, vous Madame
si patiente, si calme
au parfum que j’ai un jour connu
vous ai-je déjà vue ?
07/10/14 - ©dh
jardin ou télé
la pie aime y jacasser
pour tout ce qui brille
22/09/14 - ©dh
service de nuit
l'assiette blanche de lune
régale mes yeux
12/09/14 - ©dh
La furie des eaux avait fini de creuser le sol pour laisser place à ce merveilleux serpent de falaises abruptes, fantastique écrin de roches d'un cours d'eau désormais apaisé. Pour sceller l’union du merveilleux et de la nature, une arche de pierre s’était dressée ici, anneau symbolique de cette alliance.
Et toi, tu es là depuis la nuit des temps. Longtemps, longtemps bien avant que Sapiens sapiens ne marque son passage, il y a vingt ou trente mille ans à peine, sur les parois des grottes aux alentours avec des dessins ocres et noirs...
sous l’arche de pierre
ton cri annonce ton vol
ventre blanc, dos noir
07/08/14 - ©dh
en ce jour touffeur
perle la fraîcheur d'un verre
d'un été rosé
24/06/14 - ©dh
il n'est qu'un voyage
qui hante mes nuits moites
et toi tu l'ignores
16/05/14 - ©dh
lointain dans la nuit
sur l'océan reflétant
sourire de lune
27/03/14 - ©dh
Se sont passés ces printemps déroulant des tapis de fleurs dans la chaleur, mais aussi, parfois, dans la fraîcheur. Toujours accompagnés de ces bataillons d’oiseaux sifflant la vie avec bonheur, ils sont le renouveau éternel. Combien d’années se sont écoulées depuis ce fameux jour ? Vingt, trente ou plus ? Je ne saurais vous le dire. Et de ce moment-là, de cet instant précis, il me reste cette vision mystérieuse qui a marqué ma mémoire à tout jamais. Etait-ce un rêve ou bien un songe ?
Je me trouve à l’intérieur d’une bâtisse en pierre, dans une pièce baignée d’une douce lumière. Je suis à genoux, les bras écartés, les paumes de mes mains tournées vers le haut. Debout, derrière moi, se tiennent quatre ou cinq personnages. Je me tourne légèrement par la droite pour mieux les voir. Ils sont drapés dans de longs vêtements blancs. L’un d’eux, à l’avant du petit groupe, porte la barbe et a les cheveux d’un blond vénitien. Son visage exprime une grande bonté. Il me sourit et, avec un calme incroyable, me dit :
«Nul ne peut rien contre le baiser du pèlerin qui revient de La Mecque.»
18/03/14 - ©dh
A vous qui me lisez encore, à cette petite poignée d’irréductibles qui me fait l’honneur d’arpenter, un grand mot, ce territoire qu’est mon blog, à vous donc et rien qu’à vous, je tiens à vous faire part de toute mon affection. Ces derniers temps mes écrits se font plus rares et l’idée de tout cesser me taraude. La démotivation devant le silence du désert, la baisse avérée des voyageurs le traversant et peut-être le tarissement de l’oasis créativité, tout cela renforce un peu plus, chaque jour, cette éventualité.
Peut-être en suis-je arrivé à la même constatation que le Drago de Buzzati ? Allez savoir...
17/01/14 - ©dh