Haiku 244 - Goumier VII
paroles de pays
chantent encore les mots
remplis de bon sens
11/09/20 - ©dh
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paroles de pays
chantent encore les mots
remplis de bon sens
11/09/20 - ©dh
noir bleu la nuit noire
aux braises rougeoyantes
sardines grillées
10/09/20 - ©dh
profane ou sacré
du touriste au pèlerin
Condom ébahit
05/09/20 - ©dh
un débat s'anime
les étoiles pour témoins
aimer, être aimé
08/09/20 - ©dh
dans Larressingle
l'habitant a sa défense
les boules de glace
07/09/20 - ©dh
allée du Goumier
épiques duels de boules
la pétanque est reine
06/09/20 - ©dh
Goumier de Mézin
des rires, des accolades
c'est les retrouvailles
05/09/20 - ©dh
Je n'ai eu connaissance de son décès qu'il y a très peu de temps. Le 28 août 2019, il y a un an jour pour jour, disparaissait François Ebrard. Ce nom, anonyme parmi les anonymes, n'éveillera pas de souvenirs pour bon nombre d'entre vous mais son pseudo sur la toile, Arpenteur d'étoiles, lui sera très certainement reconnu par tous les passionnés d'écriture qui, un jour, ont fréquenté le site des Impromptus littéraires. Alors plutôt que mes mots, je prends l'initiative de publier des mots à lui, l'un de ses poèmes, pour lui rendre un hommage posthume.
Au revoir l'ami, au revoir mon frère...
rouge
la tomate au galbe rond
pour une promesse de bon
vert
sa coiffe toute verticale
modeste couronne d'étoile
bleu blanc
s'étire lentement le temps
pour des nuages musardant
blanc glace
le verre d'eau fraîche bonheur
au corps brûlant à la chaleur
24/08/20 - ©dh
dans nuit et brouillard
l'humanité s'est perdue
ô ignominie
in Nacht und Nebel
Menschheit hat sich verloren
Schande über uns
A la mémoire de tous ceux et toutes celles qui jamais ne revinrent
02/08/20 - ©dh
ruelles empierrées
grimpant là-bas tout en haut
Brantes dominant
13/07/20 - ©dh
figé dans le temps
offert aux touristes cois
Brantes éternel
13/07/20 - ©dh