Haiku 199 - noires
sur les cimes noires
en ombres chinoises noires
des corneilles noires
O6/01/19 - ©dh
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
sur les cimes noires
en ombres chinoises noires
des corneilles noires
O6/01/19 - ©dh
Je ne pouvais pas commencer l'année nouvelle
sans me fendre d'un haiku de circonstance :
deux mille dix-neuf
là, à portée de vos cœurs
rien que du bonheur
01/01/19 - ©dh
je suis imparfait
mais mon cœur lui ne l'est pas
il vous aime tant
23/12/18 - ©dh
blanche immensité
rires et boules de neige
hiver où est-tu ?
29/11/18 - ©dh
l'arbre rougeoyant
comme un adieu de l'été
signé d'un trait d'or
05/11/18 - ©dh
noire est la chaussée
deux murs jaune vert brun rouille
à moi l'horizon
30/10/18 - ©dh
nu je suis venu
sans rien mais riche d'amour
nu je m'en irai
07/10/18 - ©dh
cette humanité
n'existe que grâce à elle
cette faille en nous
21/09/18 - ©dh
S’écoule l’eau, tourne la roue…
Tôt ce matin, près des ruines du vieux moulin, j’ai jeté une pierre dans l’onde claire du ruisseau avec le secret espoir d’en freiner le courant. Hier ici, il y a longtemps déjà, enfants nous jouions à faire des ronds dans l’eau. Moments de magie d’un bonheur fugace que l’on aurait voulu éternel. Mais le grincement lancinant de la vieille roue à aubes me ramena à cette réalité, à cette impossibilité de remonter le temps, de retenir le mouvement.
S’écoule l’eau, tourne la roue de la vie.
12/09/18 - ©dh
au chant des cigales
se balancent indolents
des pins parasols
04/08/18 - ©dh
une nuit la lune
au cyprès se maria
elle pourtant si loin
03/08/18 - ©dh
Le demi insipide commandé hier soir au café de la place principale du village… sans pression.
Elle qui vient se plaindre de ne pas pouvoir se laver les cheveux comme il faut avec le quasi filet d’eau de la douchette de la salle de bain de la location… sans pression.
Et moi, du sommet de la butte, assis dans un fauteuil à l’ombre d’un grand tilleul, un verre à la main, j’apprécie la vision d’une nature magnifique offerte à mon unique regard. Un vent léger me caresse le visage par intermittence, jouant avec bonheur le rôle de modérateur de la touffeur de cette fin d’après-midi d’été… sans pression en Quercy.
26/07/18 - ©dh