Silence
sans même crier gare
il s’étale et s’impose
le changement est si brutal
que mon cœur en est surpris
lui qui bat à rythme rapide
chute instantanément
aspiré par le vide présent
le silence vient de s’inviter
laissant aux molécules seules
le droit de s’entrechoquer
pour une hypothétique cacophonie
dans leur monde infinitésimal
de longs moments
prolongent de longs moments
et s'écoule la clepsydre
de mon horloge vasculaire
et monte à mes oreilles
le bruit d'un flot
où sourd cette angoisse
allant crescendo
jusqu'à emporter
le primo soulagement
et se ressent ce manque
le regret du bruit de la vie
dès lors ne supportant plus
ce trop pesant remplaçant
et après une ultime hésitation
jaillit ce cri renaissance
mettant fin à l’hégémonie
de cet autocrate silence
21/10/09 - ©dh
Commentaires
j'adore
Merci