Grisaille
Gris, gris, quand tout est gris le ciel est plombé, l’humeur chagrine, le végétal terne, les maisons sans relief, les objets sales. Etaler son ressenti en pareille circonstance c’est, bien souvent, établir une échelle dans les valeurs tonales, du clair au foncé, comparer au minéral ou à l’animal. Pétrole, ardoise, anthracite, éléphant, souris... Les voilà bien souvent associés au descriptif de la quasi-noirceur des jours tristesse, des jours sans soleil. Tout cela est totalement immérité. La morosité générale prend source ailleurs. Rendons à Caesar ce qui lui appartient, rendons à l’homme ce qui est à l’homme. Le gris est à l’usure, le gris est à la tribune.
04/12/12 - ©dh