Le retour de la bête immonde
leurs mains tendues
moissonnent les foules
récoltent l’indifférence
se salissent de haines
la nuit n’est déjà plus
et le jour pas encore
que le cauchemar resurgit
plus hideux que jamais
leurs yeux noirs
perdent de leur éclat
fixent l’horizon lointain
s’embrouillent de larmes
le chemin s’arrête là
des ronces aux barbelés
luttent alors les couleurs
du bleu, du blanc, du rouge...
à la fin, le noir s’impose
dans un grand vide, un grand silence,
et mon cœur me fait mal, mal à en vomir
attendez-moi... j'arrive, mire pral
31/08/10 - ©dh