Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Balade hivernale

abre_couché.jpg


Cent pas sur la neige se perdent au loin dans la brume incertaine. Ce matin, deux tonalités se disputent la primauté sur une nature résignée. Du blanc ou du noir, bien imprudent sera celui qui en désignera le vainqueur. Mon cœur se serre et je frémis en écoutant l'appel désespéré d'un vent qui se déchire dans  la ramure des arbres dénudés aux griffes acérées.


Un claquement sourd et bref, répété en écho, interrompt ma rêverie. Et je reste suspendu au silence qui s'ensuit, dans l'attente de la rupture de cette trêve forcée.

Nemrod a droit de cité en ces bois. Sur la sente qui mène à la rivière, les empreintes s'accompagnent d'une longue trace en pointillé. Incongru, le rouge vient de s'inviter à la fête blanche...

 

01/04/10 - ©dh

Commentaires

  • Brrr...cette histoire me glace de la tête aux pieds ! :-)

  • Pas d'inquétude, le printemps est là ! :-)

  • Je ne sais pas pourquoi, je pense au livre de Giono : Un roi sans divertissement où le tueur est fasciné par le sang rouge sur la neige blanche...
    ton texte est beau...la photo aussi...quel ennui ces chasseurs !Je ne les aime pas beaucoup !

  • Faire ressentir du Giono en si peu de mots, voilà une appréciation qui flatte mon ego :-))

Les commentaires sont fermés.