le sacre de l'été
étalé en galette
sur le sable blanc
qui me colle à la peau
j’entends les cris
les rires des enfants
leurs plongeons
leurs barbotements
dans cette eau transparente
le ressac métronome
en symphonie mineure
s’entremêle aux sons
à en devenir bouillie
si douce
si apaisante
à me noyer
dans un abîme
un océan de léthargie
où plus rien n’existe
rien ne compte
si ce n’est toi à mes côtés
tu vois
reste toujours vivace
le souvenir
de ces instants magiques
de la plénitude
de nos vingt ans
de ces étés brûlants
avec toi
mon amour
01/07/17 - ©dh