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Psy

- Docteur, je vous ai dit que j’adorais la vie, la lumière...
- Oui, je vous écoute…
- Ce que je ne vous ai pas encore dit, c’est qu’a contrario la nuit m’angoissait, me terrorisait et cela depuis ma tendre enfance…
- Oui, je vous écoute…
- Il m’arrive ces derniers temps d’aller au-devant de pensées sombres pour y découvrir les limites de mes angoisses…
- Oui, je vous écoute…
- D’accord, j’y vais tout de suite, maintenant. Je commence ma descente au plus profond du gouffre, en quête de noirceur, en ce lieu où la lumière n'a plus droit de cité. Je débute une exploration qui se veut sans limite. Vous savez, le noir se décline en de multiples tonalités sur la palette de qui veut bien l’observer ou plutôt bien le ressentir...

M’envahissent les pensées noires
Implacables et traîtresses
Mon esprit se noie du soir
Mon corps glisse en détresse

Me fuit cette volonté
Dernier rempart à la nuit
De l’abîme des angoissés
C’est la raison qui s’enfuit

S’étouffe la flamme du tendre
Au romantisme dépassé
A l’idéal désuet

S’éteint la vie dans la cendre
Doucement et en silence
Puisque telle est la sentence…

- Hem, bien, bien…
- Qu’en pensez-vous docteur ? Dois-je m’abstenir de provoquer ce type de réflexion ?
- Oui, je vous écoute…

 

21/11/14 - ©dh

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