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  • Haiku 120 - marrons d'automne

      

     

    tombent les feuilles 
    hier sous ces grands marronniers
    mes guerres d'enfance 



    20/09/13 - ©dh

     

  • Oubli

    ronds.jpg



    Que de desseins et de quêtes d’éternité aux destins sombres dans cet univers. Il en est des futiles, c’est vrai, mais pas que. L’oubli, fait mineur au demeurant, se révèle être à la fin bien tragique. Je prends, j’absorbe, je recrache, j’oublie.

    Erato effleure de sa main l’imaginaire du poète et le voilà officiant diffuseur livreur d’une pensée, d’un message. Visible et audible à son origine, l'apophtegme suit son chemin en s’estompant pour se perdre dans l’infini. Un caillou tombe et frappe le miroir lisse et immobile de la vie, de l'eau. L’onde du choc se disperse en une multitude de cercles concentriques qui vont en s’élargissant jusqu’à disparaître. L’intemporalité n’est pas de ce monde. Tout se dilue et se meurt avec certitude dans l’espace-temps comme se meurent les ronds dans l’eau.

     

    19/09/13 - ©dh

     

  • Haiku 119 - se revoir Monsieur

     

    maintenant la nuit 
    brille une lueur nouvelle
    l'étoile Jacquard 



    13/09/13 - ©dh