Haiku 110 - rêverie
heureux celui qui
comme moi, peuple ses rêves
de beaux voyages
29/01/13 - ©dh
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heureux celui qui
comme moi, peuple ses rêves
de beaux voyages
29/01/13 - ©dh
les nuits les plus noires
sur le blanc manteau d'hiver
jamais ne sont noires
21/01/13 - ©dh
avec lui
l’échange s’anime
se gonfle
gagne en saveur
en acide
dérape parfois
mais livre les cœurs
dans une franchise
noyée d’amour
mais aussi
hélas
parfois de haine
quand l’insensible arrive
l’indifférence se replace
s’efface alors le langage du familier
à sa place l’ancien
prince des bonnes manières
du grand
du mépris
de la froideur
le vous de la bienséance
qui passe sans vous voir
alors sans celui que je ne peux nommer
le u orphelin resserre les bouches
en caisses de résonnance de sirènes
pour ces mélodies désespérées
perdues au loin dans les bois
là où dans les branches des arbres
s’enroule l’écharpe sans fin d'un air glacé
14/01/13 - ©dh